Avec une forte pluviométrie, un éboulement est survenu dans la nuit du mercredi 21 août dernier sur la voie Coyah-Kindia. Cela a occasionné un glissement de terre avec les eaux de ruissellement qui ont trainé de la boue venant de la falaise, la route a été complètement bloquée depuis plusieurs jours. Sur les lieux, le ministre des Travaux Publics s’est rendu ce dimanche 25 août pour un constat sur l’état d’avancement des travaux. Il a aussi annoncé des mesures palliatives.
La chaussée est visiblement bloquée par la boue. La zone de cette catastrophe naturelle est impraticable. Certains usagers y ont fait près de quatre jours là. Néanmoins, les travaux avancent normalement, selon le Moustapha Naité.
L’équipe sur le terrain a d’abord procédé à l’enlèvement de la boue sur la chaussée. Comme la terre cédait au niveau de la plateforme, il a fallu trouver d’autres solutions pour permettre de faire passer les gens en sécurité.
La pluie qui continue de tomber ne permet pas aux travailleurs d’exercer certaines choses, tel que faire le béton. Mais une autre solution est possible, annonce Moustapha Naité.
Des gabions de 12 m3 seront remplis par des couches d’environ 20 tonnes afin de créer trois (3) étages qui constitueront une fondation qui va soutenir la partie qui a cédé.
«C’est quelque chose qui prendra au minimum une semaine pour pouvoir constituer cette fondation. On ne peut pas continuer à prendre des risques pour libérer la route et qu’on ait encore d’autre drame», informe Moustapha Naité, ministre des Travaux publics.
Une seule voie sera ouverte pour pouvoir sécuriser le passage en vue de créer la fondation permettant une libre circulation des usagers.
Ceci est une catastrophe naturelle, rappelle le ministre des TP. «Nous allons demander l’indulgence des citoyens surtout les usagers d’accepter de réduire leurs déplacements sauf en cas de force majeure où les populations doivent se déplacer… »Plaide-t-il.
Le ministre des Travaux Publics explique qu’un espace de temps sera également défini pour permettre à ces citoyens qui se retrouveront dans l’urgence, de se faire le chemin. De 8 heures à 18 heures, le passage serait libre dans ce cas “pour permettre qu’il y ait minimum de trafic.”
“De 18 heures jusqu’au lendemain 8 heures, les trafics seront totalement interrompus pour permettre à l’entreprise de travailler rapidement pour que nous puissions retrouver le cours normal du trafic», indique Moustapha Naité.