La Guinée a enregistré des troubles meurtriers après l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.
Suite à ces mouvements, plusieurs cas d’arrestations ont été signalés dont plusieurs responsables de l’UFDG et des activistes de la société civile, qui se retrouvent jusqu’à nos jours à la maison centrale de Conakry.
La députée uninominale de Boffa s’est prononcée sur ces cas de détention dans l’émission ‘’On refait le monde’’ de Djoma média, lundi soir. Comme le Président de la République, l’honorable Zeinab Camara a nié l’emprisonnement des acteurs de la société civile et des hommes politiques de l’opposition guinéenne.
Parlant spécifiquement des cas d’Ousmane Gaoual Diallo, Chérif Bah, Cellou Baldé et compagnie, la députée dit ne pas considérer ceux-ci de prisonniers politiques, « parce-qu’ils sont soupçonnés d’avoir commis des délits », a-t-elle martelé.
« Il n’y a pas de détenus politiques à ma connaissance… », affirme l’honorable Zeinab.
«Pour moi, un détenu politique, c’est quelqu’un qui a été arrêté pour ses opinions politiques. Les présumés coupables arrêtés sont soupçonnés d’avoir commis des délits et crimes notamment, trouble à l’ordre public, incitation à la violence et fabrication d’armes légères, je pense (…)», insiste-t-elle.