Après une tournée à l’intérieur du pays menée du 9 au 24 décembre 2024, le candidat du Front démocratique de Guinée (FRONDEG), Abdoulaye Yéro Baldé, a regagné la capitale Conakry ce jeudi, dans une ambiance de forte mobilisation populaire.
De l’échangeur de Km 35 à Lansanaya Barrage, en passant par Tombolia, Entag et Sangoyah, jusqu’au terrain Kabinet Kouyaté dans la commune de Matoto, où il a animé un meeting géant avant de rallier l’axe Le Prince, le président du FRONDEG a bénéficié d’un impressionnant bain de foule. Tout au long de l’itinéraire, des militants arborant les couleurs du parti ont scandé des slogans en faveur de leur candidat, notamment : « Un coup KO, le choix du peuple, Président ! ».
Dans son discours de clôture de campagne, Abdoulaye Yéro Baldé a axé son message sur la responsabilité, la transparence et la rupture avec les pratiques du passé. « Nous ne promettons pas tout, parce que nous ne faisons pas de promesses que nous ne pouvons pas tenir. Mais nous promettons de faire ce que nous disons et de dire ce que nous faisons. Le programme du Front d’Aide est un programme de rupture et de solutions », a-t-il déclaré.
Affirmant disposer de réponses concrètes aux difficultés du pays, le candidat a placé l’éducation au premier rang de ses priorités. « Nous voulons une éducation qui forme et non qui formate. Une université qui prépare à l’emploi, pas au chômage », a-t-il soutenu.
Sur le volet sanitaire, Abdoulaye Yéro Baldé a promis la mise en place d’une assurance maladie universelle. « La fatalité est finie. Chaque Guinéen doit pouvoir se soigner sans difficulté. Avec le Front d’Aide, les soins de santé seront quasi gratuits grâce à une assurance maladie universelle », a-t-il assuré.
S’adressant à la jeunesse et aux femmes, qu’il qualifie de « piliers de la nation », le président du FRONDEG a indiqué que l’emploi des jeunes constituera un axe central de son programme. Selon lui, cet emploi proviendra notamment de l’agriculture, des petites et moyennes entreprises, du numérique, ainsi que d’un climat de confiance restauré.
Le candidat a également promis une lutte ferme contre la corruption. « Gouverner, ce n’est pas se servir, c’est servir le peuple. La lutte contre la corruption sera implacable. Les gouvernements, les ministres et le président rendront compte », a-t-il martelé.
Abordant la question de la cohésion nationale, Abdoulaye Yéro Baldé a rejeté toute forme de division. « Partout où je suis passé, je n’ai vu que des Guinéens. Nous avons un seul passeport. L’unité nationale n’est pas un slogan pour moi, c’est un engagement personnel », a-t-il affirmé.
Profitant de la tribune, le candidat du FRONDEG a critiqué ses adversaires politiques, qu’il accuse de manquer de vision. « Au lieu de parler d’avenir, certains se sont contentés de slogans vides, de tapage et même de concours de danse. Aucun n’a eu le courage de confronter ses idées aux miennes », a-t-il déclaré, avant de se présenter comme porteur d’un projet clair et structuré pour la Guinée. « Je ne suis pas un homme providentiel, je suis un homme du devoir. Je suis venu pour servir les Guinéens », a-t-il insisté.
Il a enfin appelé les électeurs à voter massivement pour lui lors du scrutin du 28 décembre 2025, estimant que « l’avenir du pays et celui des générations futures est entre vos mains ».
À l’issue de son discours, Abdoulaye Yéro Baldé, accompagné de ses militants, a tenté de poursuivre la mobilisation sur l’autoroute Fidel Castro en direction de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré. Arrivé au rond-point de la Tannerie, où un barrage des Forces de défense et de sécurité (FDS) était érigé, il a été contraint de rebrousser chemin vers Cosa, où d’autres partisans l’attendaient.
Le cortège s’est ensuite dirigé vers Bambeto avant d’emprunter la corniche au niveau du rond-point de Hamdallaye, pour finalement regagner le domicile du candidat à Lambandji.



