La Côte d’Ivoire entre dans une nouvelle page de son histoire politique. Ce Samedi 25 octobre 2025, plus de 8,7 millions d’Ivoiriens sont appelés à se rendre aux urnes pour élire le prochain président de la République, qui dirigera le pays au cours des cinq prochaines années.
Selon la Commission électorale indépendante (CEI), le scrutin se déroulera sur l’ensemble du territoire national ainsi qu’à l’étranger, où des bureaux de vote ont été ouverts pour la diaspora ivoirienne.
Ils sont cinq candidats à briguer la magistrature suprême. Parmi eux figure Alassane Ouattara, président sortant, au pouvoir depuis 2011, qui se présente pour un quatrième mandat. Sa candidature, soutenue par le parti au pouvoir, suscite toutefois de vifs débats au sein de la classe politique et des contestations de l’opposition, qui dénonce une violation de la limitation du nombre de mandats.
Face à lui, plusieurs figures de l’opposition et de la société civile espèrent convaincre un électorat partagé entre aspirations au changement et recherche de stabilité après plus d’une décennie de relative paix politique et de croissance économique.
Les autorités ivoiriennes, en collaboration avec des observateurs nationaux et internationaux, affirment avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir la transparence et la sécurité du scrutin. Les premiers résultats sont attendus dans les jours suivant le vote, avant la proclamation officielle par le Conseil constitutionnel.
Alors que le pays s’apprête à vivre un moment décisif, l’enjeu dépasse le simple choix d’un chef d’État : il s’agit aussi d’un test de maturité démocratique pour la Côte d’Ivoire, dix ans après la dernière grande crise électorale.