La délégation de l’Union européenne est satisfaite de sa participation à la 17ᵉ édition des 72 Heures du Livre, qui s’est tenue à Conakry du 23 au 25 avril 2025. Au terme de l’événement, l’ambassadrice de l’UE en Guinée, Jolita Pons, a dressé son bilan lors d’un point de presse organisé ce vendredi au Palais du Peuple.

Le stand de l’Union européenne, très fréquenté tout au long des trois jours, a offert un programme riche : cafés auteurs, débats sur la connaissance de l’Europe et tables rondes sur des sujets de société, dont l’égalité de genre. L’ambassadrice y a animé plusieurs échanges, notamment avec des élèves et des lycéens.

« Nous avons discuté, hier et aujourd’hui, du thème central des 72 Heures du Livre : La puissance féminine. Nous avons aussi abordé les inégalités persistantes entre hommes et femmes, un enjeu majeur partout dans le monde, y compris en Europe et, bien sûr, en Guinée. J’ai été touchée par la sincérité des jeunes : ils ont partagé leurs expériences quotidiennes d’injustice, mais aussi leur volonté de voir les choses évoluer : pas à pas, hommes et femmes prennent conscience qu’il s’agit d’un sujet de société, pas seulement de femmes. »

Cette nouvelle participation s’inscrit dans la continuité d’un engagement de longue date de l’UE en faveur de la culture, de la lecture et de l’éducation en Guinée. Pour Jolita Pons, la littérature joue un rôle fondamental dans l’essor d’une société harmonieuse.

« Nous soutenons depuis plusieurs années les 72 Heures du Livre parce que la diffusion de la lecture et de la culture est la base d’une société solidaire et ouverte. La littérature permet d’élargir les perspectives de chacun. C’est un moyen privilégié pour engager un dialogue avec les jeunes Guinéens – et moins jeunes aussi. »

C’est d’ailleurs à l’occasion de la Journée mondiale du livre, le 23 avril, que l’ambassadrice s’est rendue au Centre culturel franco-guinéen pour rappeler l’importance de l’alphabétisation, particulièrement chez les filles.

« Trop peu de Guinéens savent lire, et la situation des filles reste particulièrement préoccupante : beaucoup interrompent leur scolarité. Améliorer l’accès à l’école et à la lecture est indispensable pour construire l’avenir du pays. »

Enfin, Jolita Pons a souligné l’engagement de l’UE dans le renforcement de la société civile guinéenne, notamment via le projet PART :

« Ce projet, l’un de nos fleurons, permet de développer le dialogue public et de renforcer les capacités des organisations locales. La société civile guinéenne est très active ; elle mérite d’être soutenue et écoutée. »

Clôturant ces trois journées, l’Union européenne réaffirme ainsi son rôle de premier partenaire de la Guinée, engagée aux côtés du pays dans les domaines de l’éducation, de la culture et du dialogue citoyen.