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Souza Konaté : “Le Gal Doumbouya doit comprendre qu’aucune répression ne peut étouffer les aspirations du peuple”

Par La Redaction
24 décembre 2024 à 14:00
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Souleymane Souza Konaté, conseiller en communication de Cellou Dalein Diallo

Souleymane Souza Konaté, conseiller en communication de Cellou Dalein Diallo

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À moins d’une semaine de l’échéance légale du chronogramme de la transition dirigée par le Général Mamadi Doumbouya, l’incertitude concernant le retour à l’ordre constitutionnel après le 31 décembre continue d’alimenter les débats sur la toile. Dans cette interview accordée à Guinee360, Souleymane Souza Konaté livre son analyse de la situation actuelle, évoque les risques institutionnels et propose des pistes de solution. , conseiller chargé de communication de Cellou Dalein Diallo s’est également exprimé sur la récente déclaration du ministre de la Justice, Yaya Kairaba Kaba, concernant le drame survenu à N’Zérékoré et la récurrence de cas d’enlèvements.

Guinee360 : Nous sommes à une semaine de la durée légale du chronogramme de la transition. Il est certain qu’il n’y aura pas de retour à l’ordre constitutionnel le 31 décembre 2024. Quelle est votre analyse de la situation?

Souleymane Souza Konaté : Malheureusement, le CNRD est dans une arrogance inadmissible, semble vouloir prolonger indéfiniment son maintien au pouvoir par la répression et la terreur. Cette méthode a été essayée par d’autres avant eux, et elle a systématiquement échoué. On ne gouverne pas contre le peuple. Nous invitons donc le général Mamadi Doumbouya à mesurer l’ampleur de la crise actuelle et à agir rapidement pour y mettre un terme par un dialogue inclusif, tel que réclamé par la majorité des acteurs politiques et sociaux représentatifs du peuple de Guinée.

Est-ce qu’il y a un risque d’instabilités institutionnelles ?

Le contexte socio-économique actuel, marqué par une souffrance généralisée, un chômage endémique des jeunes et des femmes, et une précarité galopante, ne peut en aucun cas garantir la stabilité. Ajouter à cette situation des crises politiques ne fera qu’aggraver le désespoir des populations.

Quelle proposition faites-vous pour une sortie de crise?

Les Forces Vives de Guinée, dans leur déclaration du 22 avril 2024, ont exprimé avec clarté leur position : la transition doit impérativement prendre fin le 31 décembre 2024, conformément à l’engagement pris par le CNRD en accord avec la CEDEAO. Au-delà de ce délai, elles ont affirmé qu’elles exigeraient la mise en place d’une transition civile dont l’unique objectif serait le retour à l’ordre constitutionnel. Il n’y a aucune ambiguïté sur cette position.

Récemment, le ministre de la Justice s’est exprimé sur le drame survenu au stade du 3 avril à Nzerekoré. Selon lui, ce n’est pas seulement en Guinée que de tels événements se sont déroulés. Que pensez-vous de ces propos ?

A Nzérékoré, les événements récents montrent une violation flagrante de l’esprit et des principes de la charte de la transition. La manifestation sportive organisée avait pour but explicite de promouvoir une candidature illégitime du général Mamadi Doumbouya. Cela constitue une infraction claire aux articles 46, 55 et 65 de la charte de la transition, qui interdisent formellement au président et aux membres des organes de transition de se porter candidats aux élections organisées sous cette période. Pire encore, cette manifestation viole les engagements pris par le général Doumbouya envers le peuple guinéen et les partenaires internationaux. Les responsables de cet événement sont connus, et les officiels du gouvernement présents au stade du 3 avril doivent en assumer l’entière responsabilité. Le fait même que le tournoi soit doté du “Trophée Général Mamadi Doumbouya” démontre son caractère partisan et sa visée politique, en contradiction totale avec les principes de neutralité attendus dans une transition.

Concernant les enlèvements, le ministre Kairaba Kaba a soutenu que des malfrats qui se camouflent en treillis militaire pour commettre de tels actes. Que cela vous inspire-t-il ?

Les actes de kidnapping et les disparitions forcées qui se multiplient sont des crimes graves, interdits par les lois nationales et les conventions internationales ratifiées par la Guinée. Ces pratiques ne peuvent rester impunies. Nous exigeons donc la mise en place d’une commission d’enquête internationale indépendante pour faire toute la lumière sur ces violations des droits humains. Le ministre de la Justice, par ses propos récents, a prouvé qu’aucune crédibilité ne peut être accordée à une enquête interne menée par les autorités actuelles. Le général Mamadi Doumbouya et son régime doivent comprendre qu’aucune répression, aucune tentative de manipulation et aucune violation des droits fondamentaux ne pourra étouffer les aspirations légitimes du peuple guinéen. Il est temps de respecter les engagements pris, de mettre fin aux abus et de rendre le pouvoir à ceux à qui il appartient légitimement : le peuple.

Alphonse Iffono

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