La répartition des places octroyées aux partis politiques continue de susciter des réactions au sein de la classe politique.
Alors que certains acteurs se sont entendus sur une modalité de répartition, d’autres coalitions et partis politiques se sont désolidarisés et ont déposé la liste de ses candidats au Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Pour le président du parti PPD, il revient désormais au ministre Mory Condé de départager les acteurs.
“Le juge, c’est le ministre de l’administration du territoire. C’est à lui de juger et de savoir quels sont les partis ou les coalitions qui sont censés le faire”, explique Boubacar Diallo.
L’ancien député reconnaît le droit aux autres de contester la démarche qui a aboutit à cette répartition. Toutefois, il insiste sur le fait que la balle est désormais dans le camp des autorités de la transition.
“Nous nous avons dit au nom de l’unité qu’il fallait que tout le monde se retrouve, c’est pourquoi on s’est retrouvé. Maintenant si certains estiment qu’ ils ne sont pas dans cette dynamique, c’est leur droit. Dans tous les cas ce que nous avons fait, c’est un exercice très difficile et on est tombé sur ça. Maintenant le reste c’est au ministère de l’Administration du territoire de décider”, précise t-il.
Le leader du PPD se dit conscient que le poids électoral d’un parti politique notamment sa participation aux élections nationales peut-être un principe fondamental dans la répartition comme ce fût le cas dans l’ancienne CENI.
Mais dans cette affaire de CNT, Boubacar Diallo fustige et dénonce ce qu’il qualifie de “chantage politique” de la part de certains acteurs politiques.