Cette déclaration du ministre de la sécurité et de la protection civile, est en réponse à ceux qui disent que les institutions guinéennes sont instrumentalisées ou inféodées.
D’après Damantang Albert Camara, contrairement aux spéculations des uns et des autres «la justice guinéenne fait bien son travail (…)».
Le patron du département de la sécurité a mis l’occasion à profit pour apporter des précisions sur les accusations souvent portées contre les forces de défense et de sécurité.
Le ministre dit qu’il s’inscrit en faux contre ces accusations selon lesquelles, ce sont ses agents qui tirent à bout portant sur les citoyens à l’occasion des manifestations politiques en Guinée.
« Nous notre responsabilité n’est pas de savoir si c’est le gouvernement ou pas c’est d’arrêter définitivement ces tueries. C’est de faire en sorte que cela s’arrête», ajoute ce membre du gouvernement , qui estime que, «les gens doivent arrêter d’instrumentaliser ce drame afin de trouver une solution au problème», renchérit-il.
Il s’est exprimé aussi sur le débat polémique lié à la dissolution de l’Assemblée nationale issue du référendum du 22 mars dernier, proposée par des organisations de la société civile.
Même si le ministre n’écarte pas définitivement cette idée, mais Damantang Albert Camara, fait partie de ceux qui pensent qu’il doit y avoir un motif valable pour le faire.
« Sur la question de la dissolution de l’Assemblée nationale, c’est une question hautement politique. Il faut qu’il y ait de très bonnes raisons de le faire. Parce que si c’est au nom de la paix, à chaque fois on a pris des décisions ici au nom de la paix mais ça n’a servi absolument à rien. Donc il faut beaucoup réfléchir», conclut-il.