Accusés d’avoir utilisé la politique de la chaise vide pendant l’élection des exécutifs communaux, le vendredi 19 octobre 2018, les élus de l’UFDG se trouvent aujourd’hui privés d’accès à la mairie de Kalinko. Ils dénoncent ainsi des menaces de mort proférées à leur encontre.
La tête de liste de l’UFDG, Ousmane Kolèla Diallo décrit une situation chaotique: “Bien avant le jour d’installation les élus communaux, les partisans du RPG ont barricadé toutes les voies menant à la commune de Kalinko. Selon nos sources ils avaient même des armes, ils nous ( Honorable Fodé Maréga, mon vice-maire) ont menacé de mort, si on essayait de pénétrer dans la localité”.
Confiné actuellement à Kolèla dans son village ( à 10km de Kalinko), Ousmane Diallo a d’ailleurs annoncé la déposition d’un recours au niveau du juge de paix de Dinguiraye, qui lui a rassuré qu’il va le transférer au procureur de la cour d’appel de Kankan.
Parlant de l’illégalité de sa candidature à la commune, à cause de la poursuite judiciaire engagée contre lui et ses pairs, il dénonce l’entretien d’une “confusion totale” par ceux du RPG Arc-en-ciel et précise qu’ils ( élus UFDG ) avaient déjà eu “une autorisation de libération légale auprès du procureur de Kankan, afin qu’on puisse participer à l’élection.
Malgré la présence du préfet de Dinguiraye et de 4 pick-ups de gendarmes, dans la localité le jour de l’installation, les élus de l’UFDG ont été obligés de rebrousser chemin, par manque de sécurité.
En attendant l’obtention d’une suite favorable à leur recours, les 12 élus de l’UFDG se voient retirer la mairie, par les 10 élus du RPG et celui de l’UPR.