Dans son devoir de représentant du peuple en cette période de transition, le Conseil National de la transition a mené des réflexions sur ce qui semble être les causes probables de la déliquescence du système éducatif. Il a en même temps, fait des recommandations aux autorités en charge de l’éducation.
Dans son rapport la commission santé, éducation, affaires sociales et culturelles du CNT, a indiqué que c’est sur la base des constats et échanges avec les personnes ressources, qu’elle a fait des recommandations aux ministres en charge de l’éducation en Guinée. Ces recommandations sont entre autres :
«Le recrutement sélectif d’enseignants pour le primaire et le secondaire avant l’ouverture des classes tout en sachant que le gap à combler est prés de 20.000 enseignants pour éviter que les élèves ne se retrouvent sans enseignants avec le taux élevé d’échecs enregistrés, la revalorisation des salaires et l’amélioration des conditions de vie des enseignants, la couverture médicale universelle en faveur des enseignants, la nécessité de l’instauration, d’une filière « inspection d’enseignement primaire et secondaire » au niveau de l’ISSEG de Lambanyi d’un système d’inspection et de contrôle périodiques et inopinés dans les écoles; du renforcement de la rigueur dans l’évaluation et aux examens de passages dans les classes intermédiaires, instauration des épreuves orales au Bac…»
Cette commission a fait savoir aux ministres en charge de l’éducation, que le taux d’échec des examens de l’année scolaire 2021-2022, est, «le plus élevé comparativement aux années antérieures.»