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Safiatou Kassory Bangoura : « le football féminin est en train d’évoluer en Guinée »

Par Tidjane DIALLO
24 janvier 2023 à 18:51
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Safiatou Kassory Bangoura : « le football féminin est en train d’évoluer en Guinée »

Safiatou Kassory Bangoura : « le football féminin est en train d’évoluer en Guinée »

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Dans une interview accordée à Guinee360.com, la cheffe du département du football féminin de la Fédération guinéenne de football (Feguifoot) revient sur la journée mondiale du sport féminin célébrée le 24 janvier de chaque année. Également professeure des sports, Safiatou Kassory Bangoura évoque les grands chantiers entrepris pour aider le développement du sport féminin en Guinée tout en déplorant le manque du championnat local féminin.

Guinee360.com : Quel regard portez-vous sur la journée mondiale du sport féminin en Guinée ?

Safiatou Kassory Bangoura : Actuellement, l’équipe nationale A séniors est déjà partie à la compétition de l’UFOA au Cap-Vert. Si on nous invite dans plusieurs institutions pour aller assister à des compétitions, cela veut dire qu’il y a une évolution. Donc, cela veut dire que le football féminin est en train d’évoluer en Guinée.

Alors comment expliquez-vous que le football féminin soit méconnu du grand public ?

Safiatou Kassory Bangoura : Il y a nos filles qui sont à l’extérieur. Ce qui nous manque ici c’est le championnat national intégral. Je crois qu’on est en train de tout mettre en œuvre pour organiser le championnat local.

Qu’est-ce qu’il faut davantage pour permettre au football féminin guinéen d’être compétitif à l’échelle internationale ?

Il faudrait qu’il y ait un championnat intégral à tout moment. Durant 6 mois, on est en train de jouer les différentes compétitions. J’ai fait un constat tout récemment, j’ai vu que les U20 masculins ont été mis à l’hôtel pour quelques semaines et j’espère qu’ils vont faire de même pour les filles. L’appel que je lance aux autorités c’est de ne pas penser seulement aux hommes, de penser aux filles aussi. Si toutes les conditions sont réunies, les filles pourront faire mieux. Joseph Blater (ancien président de la Fifa, Ndlr) a dit que le football mondial sera féminin.

A qui la faute si le football féminin manque de visibilité ?

D’abord, aux journalistes. S’il s’agit d’aller chez les hommes, vous êtes prêts. Si vous voulez faire une promotion ne parlez pas d’argent. (..) Je dirais que les autorités aussi ont oublié, mais ils sont en train de voir parce qu’il y a quelque chose que les chefs ont mis en place. Je crois qu’à la longue, ils vont vraiment s’occuper du football féminin.

Avez-vous espoir que le changement puisse débuter cette année ?

J’ai l’espoir.

Quelles sont les pistes de solution pour inverser cette situation ?

Pour changer la donne, il faudrait qu’il y ait des compétitions et qu’on aille aux confins de la Guinée, aller à la recherche, toucher du doigt ce n’est pas seulement à Conakry. Il y a des talents à l’intérieur du pays. Si on a le championnat national, on verra ces talents. (..) Tous les lundis, les départements se retrouvent et chacun pose ses problèmes. A l’issu de ça, on vient au vote et puis le secrétaire général remonte au Conor pour dire ce qui a été discuté.

Le Conor est dirigé par une dame. Est une opportunité pour le sport féminin de se développer ?

Je sais que c’est son souci majeur pour que le football féminin bouge aussi. Donc elle fait de son mieux pour que ça marche. Pour que ça marche, il faudrait que les autorités, le ministère s’y mette. Le football demande des moyens. Sans moyens, on ne peut rien faire. Je crois qu’avec les moyens, ça pourra avancer. On a plusieurs clubs de football féminin. Je suis en contact avec les dames, des gens qui gèrent le football féminin à l’intérieur du pays pour recenser les clubs informels du football féminin. Et actuellement, il y a des clubs qui ont fait une fusion avec le football masculin parce qu’il faut une synergie. Actuellement, on a plus de 40 clubs informels et formels. Au formel, on a la ligue 1 qui a 12 équipes et ligue 2 qui a 12 équipes. Et il y a des clubs informels et la ligue nationale qui ne sont pas encore reconnus.

Avec 12 clubs en ligue 1, qui est-ce qui selon vous empêche le démarrage du championnat ?

Je dirais que c’est par manque des moyens. Les chefs sont en train de mettre les bouchées doubles pour organiser le championnat au niveau du football féminin. Ils sont là-dessus.

Quelles sont les réformes entrepris pour aider le football féminin en Guinée ?

En tant que chef de département, je suis en train de mettre des bouchées doubles pour aller à l’intérieur du pays parce que c’est un projet que j’ai envie. Ceux qui sont dans les confins, qui ne sont pas connus, il faut qu’on aille vers eux organiser un mini tournoi, une journée porte ouverte ou sensibilisation sur le football féminin parce qu’il y a d’autres qui sont réticents. Il faut supplier ces familles qu’elles laissent jouer les filles. La façon dont l’homme apporte quelque chose à la famille quand il joue au ballon, la femme aussi peut apporter la même chose.

De façon globale quel regard portez-vous sur le sport guinéen ?

C’est un peu difficile chez nous parce qu’on ne peut rien faire sans argent. La Fifa va beau envoyer, mais le gouvernement, le ministère doivent s’y mettre, prendre le sport au sérieux parce que je dirais qu’il y a un laisser-aller. Le nouveau gouvernement a commencé à faire attention, mais cela ne doit pas seulement concerner les hommes. Déjà, on a trois catégories chez les femmes: les U17, les U20 et les seniors. S’il y avait des moyens, on aurait permis à ces filles de s’entraîner au moins 4 fois dans la semaine. Quand il y a des matchs à l’international, ça trouve qu’elles ont les compétitions en jambe, ça facilite la chose.

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