Le ministre de la sécurité et de la protection civile, a fait savoir que le budget alloué à son département est estimé à 512 milliards de francs guinéens. Les 92% de ce montant sont destinés aux dépenses de personnels, c’est-à-dire le salaire des fonctionnaires de Police.
«Quand vous enlevez les 92%, les 13 milliards qui sont alloués aux dépenses de transfert. Vous n’avez plus qu’à peu près 44 milliards pour réaliser tous vos projets. C’est peu, très peu. On est actuellement à un taux de décaissement de 77%», a expliqué monsieur Bachir Diallo.
Malgré que le ministre Bachir Diallo ait trouvé ce budget «très peu », il déclare néanmoins, qu’ils ont essayé de rationaliser cet argent en faisant le minimum qu’ils pouvaient faire avec le montant.
«Vue que ce montant était faible, grâce à l’intervention du chef de l’État , il a permis de financer certains grands projets dans ce que l’on appelle les dépenses communes. C’est ce qui va nous permettre d’avoir des moyens de communication pour l’ensemble des services de Police et protection civile qui n’en disposent pas. Cela nous a permis de réaliser l’œuvre phare qui est le Commissariat de Dabola.»
La formation, la lutte contre la recrudescence des accidents de routes, la lutte contre le trafic de drogues, la cybercriminalité, la lutte contre le trafic humains, sont entre autres, les défis à relever par le département dirigé par Bachir Diallo. «Nous avons un engagement avec nos services techniques spécialisés. Vous avez l’OPROGEM, l’OCAD…», a-t-il laissé entendre, en ajoutant que le plus gros défis du ministère de la sécurité et de la protection civile est comment avoir le moyen pour relever ces défis.
«Ce que nous voulons c’est d’arriver à un budget équilibré entre investissement, dépenses de personnel, de bien et des services. Autrement dit, le budget actuel a besoin d’une augmentation de 2/3», a-t-il ajouté.