Le Président de la Plateforme des jeunes de l’axe pour la démocratie et le développement (PJDD), ne croit pas à la tenue de l’élection présidentielle le 18 octobre de cette année comme le souhaite la CENI.
Selon Ibrahima Aminata Diallo, plusieurs raisons expliquent cette affirmation. D’abord techniquement, l’activiste pense que la CENI n’est pas du tout prête, contrairement à ce qu’elle laisse penser.
«La nouvelle CENI qui a été mise en place elle a un problème de compétence technique », affirme le leader de la PJDD
Pour prouver sa capacité d’organiser le scrutin présidentiel à la date indiquée, l’institution électorale a entamé une série d’activités sur le terrain.
C’est notamment la formation des agents des CAERLE et le démarrage des travaux de la révision “exceptionnelle” des listes électorales.
Ibrahima Aminata Diallo, se dit convaincu que cela ne suffit pas pour avoir une élection présidentielle inclusive détachée de toute contestation.
L’ activiste suggère à l’organe dirigé par Kabiné Cissé de reprendre carrément le recensement afin de permettre à tous les citoyens en âge de voter de s’inscrire sur la liste électorale.
«Moi à mon avis, on doit reprendre le recensement de façon générale », propose-t-il
Parce que selon lui, chaque jour y a des nouveaux électeurs qu’il faut prendre en compte dans le fichier.
Et dans le fichier actuel, il y a le cas des gens qui sont décédés et le cas des doublons signal l’activiste de la société civile.
Ce membre du FNDC insiste sur le respect de la constitution du 7 mai 2010, qui selon lui reste celle qui s’applique à la Guinée et aux Guinéens.
Pour Ibrahima Aminata Diallo, Alpha Condé ne doit avoir aucune chance de briguer un mandat de plus en Guinée après l’expiration de son second et dernier mandat.
Peu importe celui qui viendra au pouvoir après 2020, mais le président de la PJDD se montre très catégorique là-dessus.
«Nous, nous sommes et restons dans la logique de la troisième république. Tout sauf le président Alpha Condé. Parce que c’est la constitution qui l’interdit cela », conclut-il