Après l’indépendance de la Guinée le 2 octobre 1958, le pays est dirigé par Sekou Touré jusqu’à sa mort en 1984. Après l’indépendance, le pays devient la République Populaire Révolutionnaire de Guinée.

Le régime opte pour le socialisme et tous les partis politiques qui existaient avant l’indépendance sont interdits. Le pouvoir socialiste instaure le parti unique.

En 1965, Sekou Touré rompt les relations renouées quelques années plutôt avec la France. Le pouvoir se durcit et se radicalise année après année, des complots imaginaires sont annoncés pour permettre au pouvoir de purger toute voix discordante.

Le 26 mars 1984, Sekou Touré meurt à Cleveland aux Etats Unis et une junte s’empare du pouvoir, le Comité Militaire de Redressement national (CMRN).

Arrivée au pourvoir, l’armée libère les milliers de détenus politiques qui étaient incarcérés au camp Boiro, instaure le multipartisme et libéralise l’économie en supprimant la police économique.

Le 23 mai 1984, le pays change de nom et passe à la « République de Guinée » en lieu et place de « la République populaire révolutionnaire de Guinée ».