Selon le Front national pour la défense de la Constitution, plus de dix manifestants ont été tués le jour du scrutin (dimanche 22 mars), alors qu’ils manifestaient leurs oppositions face à la tenue des élections.
Les responsables du Fndc regrettent ce lourd bilan, qui a fait, dans la seule journée du dimanche, 11 morts, dont 9 à Conakry, 1 à Mamou et 1 à N’Zérékoré.
“Ce matin, les corps des victimes ont été rejetés par la morgue de l’Hôpital Ignace Deen”, ont-ils regretté dans un communiqué.
Pour eux, les autorités sanitaires manifestent plutôt leur refus de procéder à une autopsie sur les corps des victimes, afin de permettre d’identifier les causes de ces tuéries.
Dans la soirée du dimanche, le gouvernement à travers le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, avait aussi rendu un communiqué dans lequel il a nié l’assassinat de dix personnes par les forces de défense et de sécurité.
Il a reconnu cependant la mort de 2 manifestants, tout en indiquant qu’un présumé assassin de l’une des victimes a été identifié.
“Neuf (09) agents de l’USSEL dont sept (07) policiers ont été grièvement blessés et admis à l’hôpital militaire du Camp Samory et dans une clinique à N’Zérékoré”, a signalé le ministère de la Sécurité.