Interpellé hier à la police de contrôle de la frontière Guinéo-Sénégalaise, le président du groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA) a expliqué ce mardi, les circonstances de ce contrôle inopiné.
«Je suis arrivé à 16h au niveau du poste de Sambaïlo juste après Koundara. Ils ont vérifié mes documents et ont pris la carte d’identité nationale pour une soi-disant vérification de mes informations sur une liste qu’ils disposent. Le policier est ressorti 30 minutes après pour me remettre mes dossiers en me disant de partir pour le reste des formalités au niveau de la gendarmerie», a-t-il expliqué.
Au micro de nos confrères de la radio FIM dans l’émission mirador, Chérif Mohammed Abdallah a ajouté cec: «C’est au moment où j’allais bouger dans ma voiture que le policier est venu me voir pour me demander de le suivre après moultes insistances, que je ne peux pas continuer. Je leur ai demandé de me trouver où dormir parce qu’il se faisait tard et que je ne pouvais plus continuer pour ma propre sécurité. Je lui ai dis que j’étais dans leur juridiction qu’ils assurent ma sécurité. Comme la presse était déjà au courant de la situation, ils ont mis des policiers à ma disposition et nous sommes retournés à l’hôtel de Sambaïlo où j’ai passé la nuit.»
Ayant récupéré ses documents pour continuer son voyage, le président du GOHA se dit inquiet de cette atmosphère qui prévaut dans le pays mais estime qu’il n’a rien à se reprocher face à la justice guinéenne:
«Je ne bougerais pas d’un iota du territoire guinéen parce qu’il n’y a aucun citoyen guinéen plus irréprochable que moi, je reviendrai quand je veux, je ne serais pas en exil.»