L’ancien commissaire à la comission électorale nationale indépendante (CENI), a réagit ce lundi, 21 octobre 2019, au report de la date des élections législatives proposée récemment par le président de l’Institution en charge d’organiser les élections en Guinée.
Pour Etienne Soropogui, Me Salif Kebé, le président de la CENI, ne doit pas se laisser guider par quelqu’un en ce qui concerne le fonctionnement de l’Institution qu’il dirige.
Plus loin, le président du mouvement «nos valeurs communes» estime déjà que la CENI a trahit sa mission.
«Moi je pense qu’on doit être conséquent vis-à-vis de nous-mêmes. Quand le président vous a donné des injonctions pour aller dans le sens d’une date qui ne soit pas tenable, vous auriez pu lui dire que ça ne fonctionne pas comme ça. Vous auriez pu lui dire qu’un processus électoral dans sa phase élaboration de calendrier se conçoit avec l’ensemble des acteurs.
Malhereusement, il a trahit sa mission et son rôle. Donc, là on n’est en train de le rappeler qu’il faut encore revenir et construire un calendrier consensuel. Naturellement comme nous l’avons dit, si les préalables sont levés nous nous associons avec la CENI, pour voir ensemble les conditions de tenue d’une élection transparente, qui garantie la participation de l’ensemble des acteurs.» a laissé entendre Etienne Soropogui
A noté que, c’est à travers une conférence de presse ce lundi à Conakry, que le président de la CENI a annoncé le report de cette date qu’il avait proposée pour le 28 décembre prochain, au sortir d’un entretien à la primature avec le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, dans le cadre des consultations nationales.
Une proposition, qui, avait créee une inquiétude au sein de l’opinion et une division entre les commissaires de la CENI.