Le FNDC a annoncé une série de manifestations citoyennes et pacifiques dans le pays, à partir du jeudi 28 juillet. ce vendredi, le responsable des stratégies et planification du mouvement, est revenu sur le motif de ces manifestations de rue.
Sékou Koundouno s’est exprimé d’abord sur la présence de Yayi Boni en Guinée. Il estime que le médiateur de la CEDEAO a son agenda qu’il mène tranquillement.
«On a été ni contacté ni consulté et nous estimons qu’il a son agenda, et le FNDC et les autres acteurs ont leur agenda. Nous pensons que tous ces agendas vont concourir à la stabilité du pays», a-t-il dit.
Sur la question d’une éventuelle médiation des sages pour demander au FNDC de sursoir à nouveau à la manifestation, Sékou Koundouno pense ces derniers seront ”en manque d’arguments”, compte tenu, d’après lui, de la bonne foi du FNDC pour le temps donné afin qu’il y ait un véritable dialogue.
Toutefois, ce membre du FNDC prévient: «Que ce soit Elhadj Sèkhouna ou d’autres chef religieux, ils suivent de près l’actualité du pays. Aujourd’hui, je peux vous dire que toutes les conditions essentielles sont réunies pour qu’il n’y ait pas de dialogue, de compromis…, donc le seul chemin qui s’offre au FNDC et à tous les acteurs sociaux et politiques, c’est la rue, afin d’équilibrer les rapports de forces et prouver à ceux qui sont en face , qu’ils n’ont aucune légitimité et qu’ils ne représentent absolument rien si ce n’est pas les PMAK et les blindés.»
Selon des rumeurs, les autorités de la transition envisageraient d’arrêter certains membres du mouvement, pour empêcher la tenue des manifestations. Sur la question, Sékou Koundouno déclare: «Que Foniké Menguè ou autres soient arrêtés, les journées du 28 juillet et 4 août 2022, se passeront dans les meilleures conditions parce que toutes les dispositions techniques pratiques et opérationnelles sont déjà prises, il ne reste qu’attendre le jour.»