Dans la nuit du dimanche 19 juillet (à la veille), de l’appel à manifester par le Fndc, le gouvernement a réquisitionné les forces de sécurité pour le maintient d’ordre.
Les échauffourées qui ont lieu entre jeunes manifestants et ces agents des forces de l’ordre ont engendré plusieurs cas de blessés le jour de la manifestation (lundi 20 juillet) et causé la mort de deux personnes selon le Fndc sur l’axe Leprince, le jour suivant.
“Privant les familles endeuillées de tout espoir de justice et de toute compassion, le Gouvernement a publiquement nié ce triste bilan de la répression qu’il a ordonnée ainsi que l’usage des armes de guerre contre les manifestants”, indique le Front national pour la défense de la Constitution.
Les responsables du Fndc signalent que les forces de sécurité ont été réquisitionnées par le régime pour réprimer la manifestation du 20 juillet. Ce qui a provoqué la mort de deux citoyens, “tous par balles”.
“Le FNDC adresse ses sincères condoléances aux familles des deux compatriotes lâchement tués par des armes de guerre utilisées contre les opposants au coup d’État constitutionnel d’Alpha Condé.”
Ces tueries, blessures par balles et kidnappings, à en croire le Fndc, traduisent “dans les faits le terrorisme d’État instauré par Alpha Condé pour imposer son projet de troisième mandat au peuple de Guinée.”