Les examens nationaux session 2022 ont pris fin hier mardi 21 juin sur toute l’étendue du territoire national, conformément au calendrier établi par le Ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation. Le département de l’éducation dresse un bilan “satisfaisant” du déroulement de ces examens sur le terrain, à en croire son porte-parole.
«Nous remercions tous les cadres qui se sont impliqués dans l’organisation de ces examens. Globalement c’est une satisfaction de l’ensemble du département de l’éducation», s’est félicité Mohamed Ansa Diawara.
Plusieurs téléphones ont été saisis dans plusieurs centres d’examens à Conakry et à l’intérieur du pays. Contrairement à l’année dernière, ces téléphones ne seront pas incinérés cette année, explique le porte-parole du MEPU-A.
«Si on brûlé les téléphones l’année dernière, cette année ils sont consignés et transmis à Monsieur le procureur de la République, qui fera des enquêtes et par la suite des sanctions vont tomber.»
Dans ce cas, Mohamed Ansa Diawara relève trois types de sanction qui attendent ceux qui se rendront coupables : «Ceux qui sont pris en flagrant délit avec des téléphones, non seulement ils échouent cette année, mais aussi ils seront ajournés cette année et la troisième sanction ils répondront devant la justice.»
C’est la même le même sort qui sera réservé aux surveillants qui se rendront aussi coupables de complicité de fraudes. «Non seulement ils répondront devant la justice, mais aussi ils ne seront associés à aucune de nos démarches dans l’organisation des examens nationaux pendant deux ans», prévient-il.
Concernant les dénonciations faites autour des cas de fouilles exagérées dont certaines filles candidates ont subi le porte-parole du Ministère de l’enseignement pré-universitaire annonce des dispositions sont en cours pour en savoir davantage sur la véracité de ces pratiques.
«Je ne nie pas l’information, mais aussi je ne la confirme pas parce que nous n’avons pas de preuves. Au niveau du département nous prenons ces informations avec des pincettes et nous allons vérifier tout cela après», rassure Mohamed Ansa Diawara dans les “Grandes Gueules” de la radio Espace.