Un mois après le double scrutin législatif et référendaire du 22 mars dernier, la première session inaugurale de la nouvelle Assemblée nationale a eu lieu, mardi 21 avril 2020, malgré les multiples protestations du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc).
En guise de protestation à la mise en place du bureau de la nouvelle Assemblée nationale, le Front avait appelé à une journée ville morte, mardi.
“Le FNDC a constaté que cette cérémonie qui a consisté plutôt à l’installation d’un nouveau Bureau Politique du RPG-arc-en-ciel, en lieu et place d’une Assemblée Nationale légitime et représentative, a été boycottée aussi bien par les Ambassadeurs et représentants des organisations internationales accréditées en Guinée que par la presse nationale et internationale”, souligne le communiqué.
Le Fndc affirme qu’ “il est hors de question de reconnaître ce groupe d’usurpateurs ainsi que la prétendue Constitution issus du coup d’État perpétré le 22 mars par Alpha Condé”.
“En conséquence, prévient-il, le FNDC poursuivra sa lutte jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel et à la restitution au peuple de son droit de choisir librement ses représentants”.
Faisant allusion au Fndc, le nouveau président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, à peine élu, déclare: “il est regrettable que certains de nos concitoyens aient choisi la violence pour exprimer leur désaccord et se sont livrés à des actions qu’il convient de condamner avec fermeté et de bâtir à jamais. Celles-ci ont entraîné des pertes en vies humaines, des destructions des biens publics et privés, autant de dégâts dont nul ne peut justifier”.