Si jusque là les Guinéens espéraient rompre avec les manifestations qui ont endeuillé de nombreuses familles, cet espoir n’aura été que de courte durée. Après sa menace de se retirer du comité de suivi, l’opposition durcit le ton en décidant de reprendre les manifestations de rue si…
Au cours de l’assemblée générale de ce samedi 21 avril, le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) est revenu sur ces menaces de reprendre la rue si toutefois il n’y a pas d’avancées significatives au niveau du comité de sui de l’accord politique du 12 octobre 2016.
“Nous avons constaté qu’il n’y a pas une volonté réelle au sein du comité de suivi, de trouver des solutions aux problèmes concrets. Nous leur avions dit qu’au cours de la semaine qui commence le lundi, si nous ne voyons rien, il faut que vous soyez prêts à reprendre les manifestations pour exiger le respect de la vérité des urnes. Nous avons limité nos prétentions, à la réparation des préjudices causées par les CACV, qui ont décidé d’ignorer les procès verbaux issus des urnes, pour favoriser le parti présidentiel. Nous n’accepterons pas. Nous voulons que les résultats issus des urnes, puisqu’il existe des preuves, que le choix des citoyens prévale sur toute autre considération juridique ou politique. Si d’ici à la semaine qui va commencer le lundi, il n’y a aucun progrès, soyez prêts et mobilisés pour reprendre la rue, parce que c’est un droit constitutionnel“, a déclaré Cellou Dalein Diallo.
Cette autre menace de l’opposition intervient après la plénière du jeudi 19 avril au cours de laquelle elle avait pris à témoin la communauté internationale quant à son retrait prochain au sein du comité de suivi.