Poursuivi pour des faits de ‘’menaces et violences’’, le président du parti la Guinée pour le Développement et l’Équilibre (GDE), a obtenu la clémence du juge du tribunal de première instance de Mafanco, ce mardi 21 juin 2022. Suite à cette décision, son avocat a affirmé que c’est la loi qui a été appliquée par le juge. Le parquet quant à lui, s’est opposé à la décision.
«Je suis satisfait de la bonne application qu’a fait le juge sur le dossier de M. Aboubacar Soumah. Il était poursuivi pour des faits dit-on de “menaces et de violences légères”. Ces faits n’ont jamais existé. Ils n’ont jamais été accomplis et les débats ont consisté à démontrer aux magistrats et à l’assistance, que c’était une poursuite absolument bidon. Que le juge ait pu se rendre compte et ait pris la responsabilité sur lui-même de décider conformément à la loi, cela ne peut que me conférer un sentiment de satisfaction», a martelé Maître Dinah Sampil.
Le parquet dit ne pas être d’accord avec la décision du juge. Il compte relever appel à cet effet : «Le tribunal a prononcé le renvoi des fins de la poursuite de monsieur Aboubacar Soumah, et le parquet compte relever appelle de cette décision le plus tôt que possible, parce-que, nous ne sommes pas d’accord avec cette décision. C’est nous qui avons poursuivi monsieur Aboubacar Soumah, pour ces violences et de menaces et nous avons estimé qu’il était nécessaire de le poursuivre, puisse que c’est vrai, il a été invité mais, il n’était pas tenue de violenter ainsi un journaliste au sein d’un studio et de surcroît au cours d’une émission», a laissé entendre Élise Doua Guilavogui, substitut du procureur près le TPI de Mafanco.