Pour limiter la propagation de la pendemie Coronavirus en Guinée, les autorités ont décidé de fermer les frontières aériennes. La mesure entre en vigueur à partir de ce samedi 21 mars 2020.
Joint au téléphone ce vendredi, l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia y voit une décision plutôt tardive.
Abdoulaye Bah, soutient que c’est une démarche qui vise simplement à favoriser «la mascarade électorale» en cours.
«Les frontières ne sont pas fermées pour le Coronavirus, mais plutôt elles sont fermées pour commettre le plus grand crime politique interne. Ce qu’ils appellent élection, parce qu’elle n’en est pas une. Notre réaction à l’UFDG et au FNDC, ce que nous maintenons nous aussi notre décision qui consiste à empêcher le théâtre d’un certain âge. Parce que ils est hors de question aujourd’hui que dans ce pays de groupuscules composé des individus décident de prendre en otage la Guinée en violation flagrante et répétitive de toutes les dispositions, donc les lois qui régissent le fondement de la Guinée parmi lesquels, la constitution. Dans le monde entier aujourd’hui, les mesures qui sont prises ne sont pas sécuritaires elles sont sanitaires.»