Une rencontre a eu lieu ce jeudi 20 octobre 2022, entre le premier ministre, les facilitatrices du cadre de dialogue et le médiateur de la CEDEAO, Boni Yayi. A la primature où elle a été faite, ladite rencontre était axée sur le compte-rendu des facilitatrices relatif aux premiers actes posés, depuis le 6 octobre dernier, dans le sens de la mobilisation des acteurs concernés par le cadre de dialogue inclusif.
«Nous sommes sur le terrain en tant que facilitatrices. Nous avons fait un travail de terrain, un travail de conseil, de rencontre des différentes entités. Il est important de faire le compte rendu devant le médiateur et aussi bien faire le travail qui est le nôtre. De faciliter et donner la possibilité à l’ensemble des entités sociopolitiques du pays d’accepter de venir autour de la table. Ce travail de déblayage va permettre au médiateur Yayi Boni de bien mener la médiation en ayant les informations très importantes à sa disposition, puisqu’il n’est pas sur le terrain tous les jours. Donc ce travail de terrain ne peut que l’aider à nous aider à sortir de cette situation», a expliqué Makalé Traoré, membre du groupe des facilitatrices.
La mission actuelle de la CEDEAO séjourne en Guinée dans l’objectif de travailler avec le gouvernement sur l’agenda de la transition, a rappelé le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation. Il précisé que l’agenda de la transition a été présenté à cet effet. Il sera ainsi évalué de façon technique.
« A la suite de cela, ils vont présenter à la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO. Aujourd’hui nous sommes dans la quatrième (4) journée de ces travaux techniques qui avancent très bien. Et sur le plan concernant la mise en place du cadre de dialogue inclusif, nous avons fait venir les trois (3) facilitatrices qui ont été choisies pour conduire ce processus en attendant l’ouverture de la première session du cadre de dialogue qui sera présidé par le premier ministre et le médiateur désigné par la CEDEAO. Les autres éléments du contenu de l’agenda de la transition sont en train d’être regardés par les deux côtés en attendant la déclaration de la CEDEAO», a dit Mory Condé.
Le médiateur de la CEDEAO, Thomas Yayi Boni a apprécié le travail des facilitatrices : «Je me félicite de cette initiative. Je me souviens que c’est au cours de mes différents passages que nous sommes arrivés à cette conclusion que c’est ensemble qu’une nation est forte. Lorsque les filles et les fils d’une nation sont unie la nation ne peut être que forte. Donc dans le but de maintenir la paix, la sécurité, la stabilité on peut créer des conditions de prospérité. La vision qui a été prise par les autorités est en train de nous rassurer. Et que le cadre de dialogue inclusif qui est en fait lancé prouve que les lignes bougent dans le cadre de la gestion de la transition. J’ai été rassuré par les facilitatrices qui émanent d’un charisme International, d’une responsabilité internationale, d’une légitimité, une expérience solide s’agissant de la construction d’une nation unie. Sur le point de vue en tant que facilitatrice vu le travail fait elles ne peuvent que nous guider au but visé. C’est à dire la construction d’une Guinée prospère dans sa marche vers l’émergence économique, politique et sociale. Le cadre de dialogue politique et inclusif qui a été créé nous rassure. Les observations sont en cours de manière que les conclusions des facilitatrices nous guident. Les chefs d’état de la CEDEAO ne peuvent que s’en féliciter que cette transition se déroule de manière inclusive et ceci dans la paix et soit une réussite dans l’intérêt de tous les guinéens et du peuple de l’espace de la CEDEAO.»