Les travailleurs de Conakry Express ne comptent pas se soumettre aux menaces du Ministre des transports Aboubacar Sylla qui trouve leur mot d’ordre de grève de “sauvage” et qui n’exclut pas désormais de faire venir des instructeurs chinois pour former les guinéens à conduire le train.
Une semaine après l’arrêt des activités, les grévistes durcissent le ton encore ce lundi 20 août et menacent de saisir la justice si toute fois ils n’obtiennent pas gain de cause avec l’inspection générale du travail.
“Il n’y a jamais eu de contrat entre les chinois et les travailleurs guinéens. Les chinois étaient là pour l’assistance technique.
Ils ne touchaient ni à l’argent ni le côté des Ressources Humaines.
Le ministre est responsable de ses propos. Depuis 2012 le protocole d’accord à toujours été violé par la direction et le département.
Nos portes sont ouvertes au ministre s’il s’engage à rencontrer les travailleurs puisqu’il est nouveau à ce département contrairement au secretaire général qui est là depuis 2010.
Qu’ils viennent avec les chinois, ce qui reste claire ce que nous irons jusqu’au bout. Après l’inspection générale du travail nous allons saisir la justice” a réagit le porte parole des travailleurs Ibrahima Camara.