L’arrivée à Conakry du médiateur de la CEDEAO dans la crise guinéenne crée de l’espoir au milieu de la société civile. En attendant que le béninois Boni Yayi n’entame les discussions avec les forces vives de la nation, certains acteurs expriment leurs attentes.
Le président de la jeunesse CEDEAO-Guinée attend du médiateur, de rétablir d’abord le climat de confiance entre l’ensemble des acteurs qui doivent être impliqués dans la conduite de la transition.
«Je pense qu’il y a un certain nombre de questions qui doivent faire l’objet de discussion entre le médiateur, le CNRD et les forces vives de la nation. Nous attendons que ces discussions-là puissent nous permettre d’obtenir des résultats afin que nous puissions aller de l’avant dans la conduite de cette transition», réagi Dorah Aboubacar Koita.
Cet activiste de la société civile salue vivement l’arrivée du médiateur qui selon lui, dispose d’un certain nombre d’atouts qui le permettrait de réussir sa mission : «Nous saluons l’arrivée du médiateur. Il bénéficie de notre confiance, nous pensons qu’il a des capacités managériales qui vont lui permettre de conduire cette mission.»
Le retour du pays à l’ordre constitutionnel et la mise en place d’un cadre du dialogue qui répond à ses aspirations, sont entre autre les préoccupations de la société civile. Ces préoccupations seront exhibées devant le médiateur de la CEDEAO le moment venu, indique Dorah Aboubacar Koita.
«Nos préoccupations portent sur le chronogramme et la durée de la transition, le retour rapide du pays à l’ordre constitutionnel et le respect des droits de l’homme. Et nous pensons que toutes ces questions peuvent être discutées dans un cadre de dialogue pour que nous puissions nous accorder sur l’essentiel et aller de l’avant», a-t-il conclu.