Malgré l’interdiction de toute manifestation de rue par les autorités de la transition, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC), reste droit dans ses bottes et compte protester.
Le mouvement qui s’est opposé au troisième mandat d’Alpha Condé, a déposé des courriers dans trois communes de Conakry, pour l’organisation d’une «marche pacifique» et citoyenne, le jeudi 23 juin prochain.
Invité dans l’émission Mirador ce lundi 20 juin 2022, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation s’est exprimé sur ce sujet.
Sur cette menace qui préoccupe plus d’un guinéen, le ministre Mory Condé a laissé entendre qu’il ne relève pas de son département «d’interdire une manifestation» dans le pays. Cependant, le numéro 1 du MATD affirme qu’il y aura «des issues afin que les organisateurs de la manifestation de jeudi puissent accepter de venir autour de la table. Nous avons engagé des discussions pour ne pas qu’il y ait des manifestations dans le pays afin que la transition puisse suivre son court normal. Moi je reste dans ma position, celle de faire en sorte qu’il n’y ait pas de manifestation.»
Faut-il signaler que pour l’heure, aucune communication officielle de la part des autorités du pays, quant à l’autorisation ou l’interdiction de cette manifestation projetée par les frontistes.