La manifestation projetée le 23 juin prochain par le Front national pour la défense de la constitution constitue une préoccupation pour l’ambassadeur de la paix en Guinée.
En visite de sensibilisation ce dimanche 19 juin au siège du FNDC à Kipé dans la Commune de Ratoma, Elhadj Djériba Diaby n’a pas caché son inquiétude face à cet appel à manifester qui intervient dans un contexte où toutes les manifestations sur la place publique sont interdites officiellement.
A l’absence des grands leaders de l’organisation anti-troisième mandat, l’ambassadeur de paix a prêché la paix en direction des autres responsables présents en ces termes.
“La manifestation est un droit, mais on parle de l’interdiction et lorsqu’une manifestation est interdite vous savez très bien le risque qui pourrait s’en suivre et surtout aujourd’hui le peuple de Guinée est composé de 85% de musulmans et c’est la période de Hadjj, nos membres de familles qui se préparent pour aller à la Mecque et vous savez très bien que dans notre pays, il n’ya pas une petite manifestation, toutes les manifestations sont risquées”, s’est-il inquiété dans un premier temps.
De ce fait, Elhadj Djeriba Diaby a appelé les deux parties (FNDC CNRD), au dialogue pour qu’une solution soit trouvée sur la table dit-il.
“Aujourd’hui, tout ce que les organisateurs demandent, c’est le dialogue. Donc, je lance un appel à toutes les parties concernées à savoir ceux qui veulent manifester et ceux qui nous gouvernent d’ouvrir un dialogue pour qu’une solution soit trouvée sur la table car qu’il soit avant ou après, nous allons terminer par le dialogue alors pourquoi ne pas dialoguer avant qu’il ne soit trop tard. Personne n’a intérêt que ce pays brûle, ou qu’ il y ait un blessé ou un mort. Donc, je demande à toutes les parties de trouver une solution à ces problème”, insiste t-il.