Le Colonel Mamadou Alpha Barry, officier chargé de la communication de la gendarmerie nationale a apporté des précisions ce mardi sur le décès du gendarme tué lundi 19 février 2018 à Bomboli, dans la commune de Ratoma.
Il promet que la gendarmerie ne restera pas les bras croisés et annonce qu’une enquête est déjà ouverte pour trouver les coupables.
Le gendarme Mohamed Cherif Soumah a été tué dans l’exercice de son métier le lundi 19 février 2018 à Bomboli. Colonel Barry est revenu sur les circonstances de sa mort :
‘’ Ils étaient de fraction hier au rond-point Bambeto, au niveau de Bambeto Magasin là où il y a eu des échauffourées. Ils sont allés pour maintenir l’ordre, ils se sont rendus compte qu’il y avait un meneur. Ils l’ont interpellé et déposé au niveau de l’escadron mobile No 18 de Cosa et au retour entre Bomboli et le marché de Koloma, il y a eu des jets de pierres, ils ont été pris à partie. Le gendarme a reçu un coup de pierre sur la tête et a perdu connaissance par la suite. Il a rendu l’âme en cours de route lorsque les collègues le transportaient à notre infirmerie au niveau de Matam…’’
Beaucoup de témoignages font savoir que ce gendarme a été tué par des manifestants ; d’aucuns disent qu’il a été poignardé par ses collègues. Colonel Barry a précisé qu’
‘’ il n’a pas été tué par balles. Comment ce serait possible alors qu’il était dans une jeep de gendarmes? Il portait un cougar, une arme qui sert à lancer les gaz lacrymogènes ; et c’est lui qui décidait. Ses collègues ne peuvent pas se retourner contre lui…’’
Une délégation de la gendarmerie s’est rendue dans la famille du défunt, a fait savoir Colonel Barry : ‘’ Le corps se trouve présentement au niveau de l’hôpital Ignace Deen. Hier une délégation s’est rendue dans sa famille et ce matin-là aussi une autre délégation s’y est rendue.’’
L’officier en charge de la communication de la gendarmerie nationale annonce qu’une enquête est ouverte à la brigade de recherche de Kipé pour élucider les circonstances de la mort de ce gendarme.