Les coalitions politiques évoluent désormais en rangs dispersés, vers l’observation de certains aspects de la transition en cours. Réunies d’un côté, au sein du Collectif des partis politiques (CPP) et de l’autre, au sein du Forum des partis politiques (FPP), ces structures ne conjuguent plus le même verbe.
Cette crise fait réagir nombreux analystes et juristes qui observent l’évolution des choses. En s’adressant aux acteurs politiques, le juriste Fayimba Mara martèle qu’on ne peut pas vouloir d’une chose et son contraire.
«Aujourd’hui, il faut accepter le principe des grands et petit partis. Si le Rpg Arc-en-ciel n’est pas dans la danse,
C’est que le grand parti est l’UFDG, donc personne ne doit se mettre dans la logique de le contester», a affirmé cet analyste politique.
Selon Fayimba Mara, ce malentendu qui existe entre les acteurs politiques pourrait les fragiliser devant le CNRD.
«Ils vont donner l’occasion au CNRD de nous mettre dans ce qu’on appelle le dilatoire, par rapport à la mise en place des organes de la transition. Et même le retard par rapport à l’accomplissement des engagements tenus par le CNRD face au peuple de Guinée », a-t-il soutenu.
La classe politique devrait s’inspirer des forces vives de 2009, face au CNRD, a suggéré monsieur Mara.
«Nous avons vu une force vivre compacte, solidaire, unies face à l’ennemi commun à l’époque des militaires en 2009. Ils (acteurs politiques, Ndlr), devraient donc les imiter».
La crise dont il s’agit, est née suite au choix de Cellou Dalein Diallo, pour assurer le poste du porte-parole du collectif des partis politiques (CPP).
Chemin faisant, Sydia Touré, Faya Millimono, Ousmane Kaba, Aliou Bah, ont a leur tour, formé le Forum des partis politiques (FPP), après s’être opposé à la désignation du président de l’UFDG.