Il y a juste près de 2 semaines que fut signé, le 10 janvier 2019, l’Accord Gouvernement-Slecg mettant fin à la grève des enseignants qui durait depuis 3 mois.
Parmi les 12 conclusions de cet Accord, il y a l’opération d’assainissement du fichier des enseignants immatriculés à la fonction publique qui stipule que le Slecg soit la seule structure syndicale de l’éducation dans la négociation avec le gouvernement sur toute la ligne.
Une disposition que ne semble pas respecter le Gouvernement accusé, par le camp d’Aboubacar Soumah, d’avoir associé d’autres structures, outre le Slecg, dans les négociations. Celui-ci a vite fait de réagir par la menace d’appeler les enseignants à bouder les cours ce lundi 21 janvier 2019.
Le protocole d’accord contient 12 points notamment le dégel du salaire des enseignants grévistes, le rétablissement des enseignants démis ou mutés pour fait de grève, la construction des logements sociaux, et l’assainissement du fichier du personnel enseignant qui fait polémique.
C’est dire que cette nouvelle menace du Slecg sonne comme un aveux d’impuissance de la centrale syndicale, USTG, confrontée au refus catégorique du gouvernement de respecter les conclusions de l’Accord du 10 janvier 2019. Comme c’est fut toujours le cas et d’ailleurs et avec tout le monde. Une véritable claque donc !
Et surtout qu’on ne s’imagine pas le Slecg se permettre de fermer une nouvelle fois les écoles après les avoir ouvertes le 10 janvier 2019, 3 mois après la date officielle du 3 octobre 2018.