À l’instar des autres pays du monde, la République de Guinée va célèbrer demain 20 novembre 2019, la Journée Internationale des Droits de l’Enfant. Dans une déclaration rendue publique ce mardi 19 novembre, la ministre guinéenne en charge de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance affirme que des progrès ont été réalisés dans son pays.
La Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant est le fruit d’un mouvement général en faveur d’une meilleure reconnaissance du statut de l’enfant et de ses droits.
Le 20 novembre 1959, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté dix principes d’une Déclaration des Droits de l’Enfant.
Pour la ministre, ce texte, sans véritable valeur juridique, a constitué pour la première fois un cadre de référence du droit à la protection et au bien-être de chaque enfant sur terre.
“Adopté alors à l’unanimité par 78 Etats membres de l’ONU, il fait référence à la fois à la Déclaration des Droits de l’Homme et aux principes énoncés dans la Déclaration de Genève. Toutefois, ce n’est que le 20 novembre 1989, soit trente ans plus tard, que les droits contenus dans cette Déclaration ont revêtu un caractère obligatoire, devenant ainsi la Convention relative aux Droits de l’Enfant que notre pays a ratifié au 14ème rang mondial en 1990. Le 20 novembre de l’an 2019 consacre le 30ème anniversaire de la convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE)“, a-t-elle indiqué.
À l’en croire, bien que les indicateurs sociaux de couverture et d’impact demeurent faibles, des efforts importants ont été accomplis par le Gouvernement guinéen en faveur des enfants dans le cadre de la mise en application des principes et dispositions de la Convention en lien avec les Objectifs de Développement Durable et le Programme National de Développement Economique et Social (PNDES).
“Des politiques publiques et des plans sectoriels de développement socioéconomiques élaborés et mis en œuvre par le Gouvernement avec la contribution des partenaires au développement ont permis d’enregistrer des progrès en matière de survie, de développement de l’enfant, d’éducation, d’accès à l’eau potable, à l’enregistrement des naissances et de protection des enfants contre les abus et toutes formes de violence. En gardant constamment à l’esprit que l’utilisation des enfants, dans les manifestations à caractère politique est une violation de leurs droits fondamentaux, je voudrais, dans le contexte actuel, en appeler à la responsabilité des parents, des responsables politiques, des leaders religieux et l’ensemble du corps social pour user de leur notoriété à l’effet de maintenir les enfants à l’écart des manifestations de rue“, a-t-elle ajouté.
Avant de terminer, elle rassure qu’il ne sera ménagé aucun effort pour l’atteinte des objectifs visant l’amélioration des conditions de vie de l’ensemble des couches sociales de notre pays notamment celles des enfants.