La grève déclenchée par le SLECG affecte nuisiblement les écoles privées de Conakry. Selon le Syndicat National des Enseignants du Privé de Guinée ‘’SYNEPGUI’’, le niveau d’évolution des cours qui devait être à ce jour à ‘’25, 6%’’, varient entre ‘’0 et 16%’’. Une situation qui est loin de faire l’affaire des élèves guinéens, surtout les candidats aux différents examens nationaux.
Deux mois après l’ouverture des classes, les cours restent paralysés et les écoles publiques ne sont pas les seules victimes de la grève du SLECG. Dans le secteur privé aussi, un bilan catastrophique est dressé : ‘’dans les zones où il n’y a pas de perturbations, l’état d’avancement des programmes, c’est entre 10% et 16%. Dans les autres écoles, les cours sont à 5%, 6% et même à 0%. De façon générale, les cours sont perturbés dans les privées‘’, s’offusque Niouma Sory Leno, le Secrétaire Général Adjoint Syndicat National des Enseignants du Privé de Guinée.
Les enseignants du privé qui ne sont pas concernés par cette grève déclenchée par le SLECG, payent, malgré tout, les frais de ce mouvement qui a débuté depuis le 3 octobre dernier : ‘’ aujourd’hui il y a des enseignants qui sont dans la peur dans le privé. Parce que si les élèves ne viennent pas à l’école, il n’y aura pas de recouvrement et cela va impacté sur le mois de novembre‘’, informe le syndicaliste.
Pour sortir de ce statuquo et favoriser l’apprentissage des élèves, surtout les candidats aux différents examens nationaux, le ‘’SYNEPGUI’’ estime que l’entente entre le SLECG et le gouvernement est une impérative : ‘’Pour résoudre ce problème, il faut le dialogue et la négociation. Nous encore à l’Etat de nous sécuriser pendant que nous étudions‘’, conclut Sory Leno.
Pendant ce temps et après avoir reporté son sit-in initialement prévu ce lundi 19 novembre à Conakry 2018, le SLECG lui projette un autre pour jeudi prochain.