La question de la relance du dialogue sous l’égide du premier ministre suscite des réactions au sein de la classe politique guinéenne. Ce lundi, le porte-parole du gouvernement a estimé qu’il n’y a aucun déficit de dialogue dans le pays.
«On ne souffre pas d’un déficit de dialogue dans le pays. Il faut bien le comprendre. Il y a des questions tabous derrière lesquelles tout le monde s’abrite pour brocarder le dialogue où l’absence d’un cadre de dialogue. Ce n’est pas du tout vrai. Il y a la question des poursuites judiciaires, c’est ce qui est aujourd’hui l’obstacle qui empêche les uns et les autres d’être tout à fait à l’aise pour participer au dialogue. Sinon le cadre de dialogue est là, la volonté est exprimée», a insisté Ousmane Gaoaul Diallo.
Cellou Baldé de l’UFDG avait laissé entendre qu’ils ne sont pas d’accord que le dialogue soit relancé sous l’égide du premier ministre. Il voudrait plutôt que tout cela soit conduit par le médiateur.
«C’est pour cela que je vous dis à chaque fois que, vous allez voir des individus, des partis politiques…, sortir une revendication pour ne pas être face à leurs responsabilités. Et parce que derrière cette fuite de responsabilité ils n’ont absolument rien à dire», a signalé le porte-parole du gouvernement.
Aux acteurs politiques comme Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré et les responsables du Rpg, Ousmane Gaoual a dit ceci : «Ils fuient leurs responsabilités parce qu’ils n’ont rien à offrir à la Guinée.»