Les travailleurs de la RTG Boulbinet ont débrayé le mercredi 18 avril 2018. Ils revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail.

Après plusieurs heures de protestations dans l’enceinte de cette station, ils ont été reçus par le ministre de la Communication qui leur a promis de mettre en place un comité de gestion de crise pour trouver des solutions à leurs revendications.

C’est avec des slogans hostiles au ministre de la Communication que de nombreux journalistes de la RTG Boulbinet ont manifesté à la devanture de cette station. Ils exigent une amélioration des conditions de travail et demandent le départ de l’actuel directeur de la station. C’est ce qu’a déclaré Saa Martin Fancinadounho, le secrétaire général à la CNTG de la section syndicale RTG :”Les travailleurs de la RTG Boulbinet éprouvent d’énormes difficultés dans l’exercice de leur métier. Cette station est pilotée par M. Ben en sa propre personne et ça ne va pas du tout…“

Il n’y a pas de réunion de direction à la RTG Boulbinet depuis 2014, a signalé Mamoudou Sanassa Camara, rédacteur en chef adjoint de cette station. Il soutient que c’est ce qui provoque des divisions au sein de la RTG boulbinet :”C’est la descente aux enfers mais trop c’est trop. Il faut que ça cesse. Cette direction est parvenue à diviser les travailleurs. Le programme qui est actuellement à l’antenne est le programme de M. Ben Daouda Sylla…“

Le ministre de la Communication et certains cadres de son département ont reçu les manifestants. Après avoir écouté leurs interventions, Rachid N’Diaye a souhaité la mise en place d’un comité de gestion de crise pour, dit-il, trouver une solution aux problèmes posés par les travailleurs :‘’Chacun doit jouer son rôle, je vous ai écouté, la synthèse de tout cela va faire qu’on va évoluer avec quelque chose de constructif. Nous allons mettre en place un comité pour gérer cela et trouver des solutions à vos préoccupations…’’

La RTG n’est pas opérationnelle depuis plus de trois mois, ont confié les manifestants. Ben Daouda Sylla, joint au téléphone par notre rédaction n’a pas souhaité s’exprimer sur ce débrayage. Il a juste déclaré qu’il est libre de partir ou non.