L’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) vient à travers un communiqué ce vendredi 19 janvier 2024 de condamner les bavures de la junte guinéenne à l’endroit de la presse notamment la séquestration d’une trentaine de journalistes à la maison de la presse dans la journée de jeudi.

Depuis le début de la transition dirigé par Mamady Doumbouya, les restrictions de la liberté d’expression et d’exercice du journalisme n’en finissent pas. Une situation que dénonce RSF qui estime que la Guinée vit une vague de “censure sans précédent”.

Il condamne l’arrestation des neuf journalistes et la séquestration des autres à la Maison de la presse par les gendarmes en marge de la manifestation projetée par le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG).

« Toutes ces restrictions à l’endroit des journalistes créé un climat de terreur visant à faire taire les professionnels de l’information », affirment-ils.

C’est pourquoi Reporters Sans Frontières appelle les autorités à y mettre un terme immédiatement.

Ces défenseurs des hommes de médias condamnent vigoureusement ces interpellations de journalistes qui, selon eux, ne troublaient en rien l’ordre public.

Pour rappel, le secrétaire général du SPPG et trois autres membres du bureau ont été arrêtés dans la matinée de ce vendredi, conduit à la brigade de recherches de Kipé avant que 3 d’entre eux ne soient relâcher. Le secrétaire général de la presse, Pendessa est toujours en audition.