Les autorités de la transition ont à travers l’agent judiciaire de l’État Maître Mohamed Sampil annoncé ce mercredi 18 janvier 2023 que les parcelles situées dans la zone de Forécariah où le domaine est réservé à la construction du nouvel aéroport et le domaine agricole de Salguidia à Maférinyah déjà vendus seront récupérées.
L’agent judiciaire de l’Etat rassure que tous les domaines appartenants à l’Etat situés dans la zone de Forécariah où le domaine est réservé à la construction du nouvel aéroport, le domaine agricole de Salguidia seront récupérés. Me Sampil prévient que tout ce qui a été vendu sera récupéré. Il invite par la même occasion, « aux spéculateurs fonciers» du côté de Forécariah, Maférinyah et sur le site de Salguidia à la raison. « Nous avons des informations dignes de foi et suffisamment concordantes qu’actuellement certains spéculateurs fonciers sont en train de vendre une bonne partie du site du futur aéroport international de Maférinyah et du domaine agricole de Salguidia. Je demande à tous nos compatriotes qui sont enclins à acheter des parcelles là-bas ou qui les ont achetés de renoncer. Parce que personne ne sera installé là-bas, c’est un domaine public de l’Etat et ce domaine servira au besoin de modernisation de notre pays et l’agrobusiness », a-t-il indiqué.
L’agent judiciaire de l’État invite également les coutumiers ou propriétaires coutumiers et ceux qui sont en train de mettre leur argent dans ces parcelles d’abandonner. Parce que soutient-il, depuis l’entrée en vigueur du code foncier et domanial dans le pays, il n’y a plus dit-il de coutumier en République de Guinée. « Le domaine du foncier est régi par le code foncier est domanial de la République de Guinée. Donc, que les citoyens évitent d’acheter des parcelles entre les mains de ceux qui n’en sont pas propriétaires. Ces opérations de récupération du patrimoine immobilier spolié de l’Etat ne sont dirigées contre personne. Ce sont des opérations d’utilité publique. C’est dans l’intérêt de notre pays. C’est l’Etat qui doit réaliser les infrastructures publiques dont nous devons tous profiter », a-t-il martelé.