Regroupées au sein du CNOSC, Quinze plateformes de la société civile guinéenne ont dans une déclaration formulées 12 solutions de sortie de crise dont entre autres la dissolution de l’Assemblée nationale pour une Assemblée plus représentative du paysage sociopolitique.
Ces plateformes estiment qu’à ce stade de la crise, le risque de plonger le pays dans un chaos est tangible avec l’alimentation politique et sociale ayant sa source dans un communautarisme entretenu à dessein par certains élites politiques.
Pour une sortie de crise immédiate, les activistes ont formulés quelques propositions à l’endroit du président Alpha Condé et de son gouvernement:
Ils exhortent l’arrêt immédiat des exactions , arrestations, acharnement contre les responsables et militants des partis politiques d’opposition et ainsi que les activistes de la société civile mais également l’ouverture urgente d’un dialogue sincère et inclusif entre toutes les forces politiques et sociales du pays .
Ils demandent également la révision de la constitution issue du référendum du 22 mars 2020 de manière consensuelle par une commission d’experts nationaux et de la Diaspora et par la même occasion l’arrêt des discours belliqueux et menaces par certains commis de l’État.
Dans ces pistes de solutions , les activistes s’adressent notamment aux responsables et militants des partis politiques à qui ils demandent l’arrêt de toute manifestation pendant cette période qu’ils estiment sensible aux profils d’un dialogue inclusif.
Les opérateurs économiques ne sont pas omis par cette situation, c’est dans ce cadre qu’ils les sont demandés de depolitiser les activités commerciales et de réouvrir les magasins et lieux de vente.
Par ailleurs, le président du CNOSC Dansa Kourouma affirme qu’une prise de contact avec tous les partis politiques concernés se fera dans les jours à venir.