Le président de l’organisation guinéenne de défense des droits et du citoyen (OGDH), Souleymane Bah a déploré la manière d’interpellation des citoyens depuis l’arrivée du CNRD. La dernière en date, est celle de Cellou Baldé de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).
Le responsable des fédérations de l’intérieur du pays au sein de l’UFDG a été arrêté lundi 17 octobre 2022, à Hamdalaye. Selon sa famille politique, il n’a reçu aucune convocation préalable et il a été arrêté manu militari par des hommes en cagoule.
«C’est évident que ce n’est pas la bonne manière. C’est dans la violation flagrante de la loi. C’est pas de cette façon qu’on doit procéder à l’arrestation d’un citoyen. Lorsqu’on vous reproche de quelque chose, on vous doit de vous présenter un papier au moins, pour vous dire de quoi on vous reproche et pour pouvoir vous rendre devant les autorités judiciaires», a expliqué le président de l’OGDH.
Il ajoute que c’est lorsqu’on envoie une première convocation à une personne et qu’elle refuse, on envoie une deuxième et après un mandat d’amener. Pour lui, il est clair que les autorités de la transition est en train de violer, la charte qu’elles ont élaboré.
«Le cas de Cellou Baldé n’est pas un cas spécifique. C’est le cas de tous ceux qui ont été victimes d’arrestations arbitraires. Le problème ce qu’elles prônent la paix. Elles veulent qu’il y ait de la réconciliation, de dialogue et à tout bout du champ, on vient et on arrête des personnes et violent la procédure. C’est extrêmement grave. Surtout, qu’ils ont dit, la justice sera leur boussole», a déploré enfin monsieur Souleymane Bah.