Arrête depuis près de huit mois (8) quatre leaders de l’union des forces démocratique de Guinée viennent d’être libérés sous conditions ce samedi 17 juillet 2021. Interrogé, Me Mohamed Traore affirme que c’est le début de la réparation d’une injustice.
« Ces personnes là ne devaient en aucun cas être détenus surtout être détenus aussi longtemps pour un dossier que nous considérons comme totalement vide. Moi je pense que c’est le début de la réparation d’une injustice » dit il.
Malgré la mise en liberté de ces détenus politiques, cet homme de droit se dit tout de même étonné de cette semi liberté. Selon lui ces clients ne devrait pas être soumis à ce régime.
« Ce qui m’étonne aujourd’hui c’est le fait qu’on parle de semi liberté. Alors que ce sont des personnes qui n’ont pas encore été condamnées . Le régime de semi liberté c’est un mode d’exécution d’une peine cela concerne des personnes qui ont été jugées et condamnées. Cela dit, si cette mesure intervient quand même et permet à nos clients se retrouver leurs libertés tant mieux » a t’il laissé entendre avant de poursuivre.
« De l’autre côté, le fait même que cette mesure soit prise par le directeur de l’administration pénitentiaire pose problème. Parce que en réalité cela ne révèle pas de sa compétence. Mais pour nous tout cela constitue la preuve supplémentaire que ce dossier là est un dossier politique »
À la question de savoir quelle sont les démarches que le pool d’avocats des responsables de l’UFDG compte faire afin que leurs clients ne retourne pas en prison , Me Mohamed Traoré répond en ces termes « je ne pense pas qu’ils puissent retourner en prison. Parce que ils ont étés placés en régime de semi liberté avec des conditions. Donc nous les conseillerons à respecter ces conditions strictement pour ne donner aucune raison à ceux qui les détiennent ou ceux qui les ont détenus jusqu’à présent de les faire retourner encore en prison. Donc sur ce point de vue là il n’y a pas de crainte nous ferons en sorte que les conditions posées soit respectées. Mais le plus important pour nous ce qu’il y ait un procès pour que chacun des détenus soit fixé sur sont sort »
A rappeler que Ousmane Gaoual DIALLO, Cellou Baldé, Chérif Bah et Abdoulaye Bah sont poursuivis pour troubles publics.