Le Sydicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), a annoncé le déclenchement d’une grève illimtée dès le 25 avril prochain, si un couloir de négociations pour les 8 millions GNF comme salaire de base des enseignants n’est pas ouvert avant cette date. L’information vient d’être confirmée par le porte-parole du SLECG, Mohamed Bangoura, quelques heures après la publication de la nouvelle sur le réseau social facebook.
Ce coup d’éclat serait causé par la sortie médiatique d’El hadj Mamadou Mansaré, secrétaire général adjoint de la CNTG, qui aurait accusé le nouveau bureau exécutif du SLECG d’avoir mal fait, de négocier le protocole d’accord, et qu’il ne reconnait pas la composition actuelle du SLECG.
A cela s’ajoute la réception d’une correspondance du ministre, porte-parole du gouvernement, Damantang Albert CAMARA, leur signifiant la tenue d’un congrès du SLECG le 20 avril.
“Les dits d’El hadj Mamadou ont été confirmés par la correspondance du ministre, ce qui nous amène à dire que le ministre Damantang a toujours tiré les ficelles du côté de la CNTG et de l’USTG, afin de saper le protocole d’accord du 13 mars, obtenu entre le gouvernement et le SLECG“, a dénoncé le porte-parole du SLECG.
Il considère cela comme une provocation de la part du ministre et accuse le gouvernement d’être en accord avec ce dernier. C’est pourquoi, Mohamed Bangoura prévient: “Nous attendons jusqu’à ce que la date arrive, et nous allons leur faire comprendre qu’il n’y a qu’un seul SLECG qui défend les intérêts moraux des enseignants. Tant que Damantang et son équipe tireront les ficelles, nous serons prêts à déclencher une grève sur toute l’étendu du territoire, parce que c’est un signe annonciateur que le gouvernement n’est pas prêt à ouvrir le couloir de négociations“.