Cheick Affan Fofana devrait comparaitre ce lundi 17 décembre au tribunal de première instance de Mafenco. Le prévenu a brillé par son absence et le procès est encore renvoyé.
Le conseil de la partie civile a informé le tribunal que son client serait à l’hôpital. C’est ce qui a expliqué la non-comparution de Cheick Affan ce lundi.
Selon l’avocat de la partie civile, cette excuse n’est pas fondée car la défense n’est apparue qu’au moment où le procès était en cours, explique Me Salif Béavogui, avocat de la partie civile.
Sourire aux lèvres au sortir de l’audience qui n’a durée que moins d’une heure, Me Salif Béavogui annonce qu’il y a une victoire déjà qui pointe à l’horizon.
«C’est à la dernière minute que son conseil a informé le tribunal de façon banale que son client sera à l’hôpital pendant que l’audience à commencé...», a ironisé l’avocat.
«C’est faux!», rejette Me Salif Béavogui.
Le prévenu a simplement refusé de comparaître parce qu’il se sent «coupable», estime l’avocat de la partie civile.
«Il n’y a eu aucun bulletin qui l’a attesté. Ce qui prouve déjà que la victoire est assurée à 100%», rassure-t-il.
Pour cette autre audience, c’est la loi spéciale sur la cybercriminalité qui a été débattue. Selon Me Salif Béavogui, cette loi ne prévoit «aucune restriction en matière de cybercriminalité».
L’avocat insiste que la Cellule Balai Citoyen a le droit et la capacité de traduire toute personne qui tient des propos haineux et ethnocentriques devant la justice.
Comme l’audiance précédente, l’avocat de la défense n’a toujours pas eu de mots pour la presse.
Le procès est reporté au 7 janvier 2019.