Le leader de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (Udrg) a donné ce vendredi 17 septembre sa proposition sur la durée de la transition qui s’ouvre en Guinée.
Contrairement à la CEDEAO qui propose un délai de 6 mois, Bah Oury lui, souhaite que tout se passe dans une période de 24 mois, c’est-à-dire 2 ans.
«Nous devons avoir une transition de 24 mois (…)», a proposé l’opposant dans l’émission les “Grandes Gueules” de radio Espace.
Sur la dernière sortie de la CEDEAO qui réitère ses sanctions contre la Guinée, l’ancien ministre dit n’est pas comprendre la démarche de l’organisation sous-régionale qu’il trouve peu responsable.
Au sortir d’un sommet extraordinaire hier jeudi, les chefs d’État membres de la CEDEAO ont exigé de nouveau la libération de l’ancien président guinéen Alpha Condé.
«Je pense que la CEDEAO montre par ce biais là, qu’elle se souci beaucoup de la situation de l’un des ses collègues. De ce point de vue, elle apparaît comme une institution qui défend les intérêts des chefs d’État que de prendre en compte les intérêts de la population», estime cet acteur politique.
Face à la situation qui prévaut en Guinée, le leader de l’Udrg pense que la CEDEAO devrait se ranger derrière les intérêts du peuple et accompagner la Guinée dans une dynamique de l’organisation d’une transition réussie.
Si ce n’est pas démagogique, c’est vraiment raisonnable.