La première session du cadre de concertation des acteurs de la finance inclusive s’est tenue mercredi 16 mai 2018 dans les locaux du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Cette rencontre vise à permettre aux acteurs de travailler de façon concertée en vue d’améliorer l’accès au financement et de diversifier l’offre aux cibles vulnérables notamment les jeunes, les femmes et les personnes handicapées.
Une étude a été faite sur le terrain par le PNUD pour identifier des pistes et modèles de partenariat entre les différents acteurs afin de mutualiser les risques liés au financement des couches.
Ce cadre de concertation, selon Guy Laurent FONDJO, Directeur général de Afriland First Bank, « va permettre à ces acteurs de la finance inclusive de réfléchir afin d’améliorer le processus d’accès au financement par les couches vulnérables et véritablement de mettre en place des outils qui permettent aux différentes couches vulnérables de pouvoir avoir accès au financement, développer leurs activités et de pouvoir contribuer de façon globale au développement du pays. »
L’idée de cette rencontre, ajoute-t-il, c’est de chercher à trouver des solutions aux problèmes auxquels sont confrontées les cibles : «On va discuter pour faciliter cet accès au financement. Les gens ne savent même pas qu’il y a des lignes de financement. Il y a le problème de formation. Ils n’ont pas la formation pour pouvoir mener des activités pour pouvoir présenter un projet éligible au financement. Il y a la problématique de garantie, du système judiciaire, de taux d’intérêt. Donc l’idée c’est de s’asseoir autour de ce cadre de concertation et véritablement attaquer ces problèmes et trouver très rapidement des solutions.»
Dans ce même ordre d’idées, Lionel Laurens, Directeur pays PNUD, a d’abord a dit qu’ils ont cherché à connaitre les obstacles que rencontre les jeunes dans l’obtention des financements. Puis il soutient que l’étude a concerné tous les acteurs impliqués pour évaluer les risques qui sont pris dans le consentement des crédits et le montage des projets.
« De ce constat est partie une analyse pour identifier des pistes possibles et de modèles de partenariat pour mutualiser les risques. Dans quelle mesure, si tous les acteurs travaillent ensemble et échangent des informations on peut réduire les risques à un niveau acceptable de manière à ce que des idées de projet qui émanent des femmes et de jeunes qui n’ont pas d’avoir et qui n’ont pas de garantie suffisante peuvent quand même accéder à des ressources financières et que ces idées se matérialisent en activités économiques concrètes sur le terrain en Guinée. C’est un problème fondamental en Guinée dans le cadre de la lutte contre la migration illégale des jeunes, mais également pour le développement durable et apaisé de toute la Guinée », a expliqué M. Laurens.