Le ton monte de nouveau entre les autorités de la transition et les acteurs politiques réunis au sein des Forces vives de Guinée.
Ces derniers, bien que leur absence au tour de la table laisse un grand vide aux yeux de plusieurs observateurs, continuent d’ignorer l’appel au dialogue lancé par le gouvernement.
Pourtant, lors de la cérémonie de remise du rapport issu du dialogue inter guinéen, Dr Makalé Traoré, la porte-parole des facilitatrices a rappelé que le cadre de dialogue reste ouvert et peut être amélioré et complété afin que tous les Guinéens acceptent de se parler.
Sauf que les Forces vives ont décidé de ne pas associer leurs images à ce qu’elles appellent un “semblant” de dialogue.
L’UFDG dirigée par Cellou Dalein Diallo a déjà clarifié sa position dans un courrier adressé à ses structures. “les Forces Vives, dont l’ANAD est membre, ont pris la décision de ne pas prendre part au semblant de cadre de dialogue initié par les autorités de la transition”, a précisé l’UFDG toit en invitant les responsables du parti à l’intérieur et à l’étranger “à ne pas s’associer aux travaux de vulgarisation en cours des résolutions issues dudit cadre de dialogue”.
Cette décision intervient dans un contexte où le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, par ailleurs, département de tutelle de la classe politique, a ouvert un nouveau front avec les dirigeants des partis politiques qui “refusent” d’organiser les congrès.
Mory Condé a prévenu que toute formation politique qui ne tient pas son congrès conformément aux statuts qui régissent le fonctionnement du parti risque de se voir empêché de prendre part aux prochaines joutes électorales.
Pour le moment, les acteurs concernés n’ont pas réagi à cette annonce de Mory Condé qui sans doute, risque de raviver les tensions.
