Même si elle reste favorable au retour à l’ordre constitutionnel à travers la réinstallation du président déchu Mohamed Bazoum au pouvoir, l’Union africaine n’est toutefois pas d’accord avec l’option armée contre la junte nigérienne.
Selon Le Monde, cette décision a été prise, lundi 14 août 2023, au terme d’une réunion «tendue et interminable» du Conseil de paix et de sécurité (CPS) qui est l’organe chargé statuer sur les questions des conflits. Cette position devrait être officialisée, ce mercredi.
Par contre, l’UA a choisi de « suspendre temporairement le Niger de toutes (ses) activités».
Cette volte-face de l’institution suscite la polémique puisque le vendredi 28 juillet 2023, elle avait «exigé des militaires le retour immédiat et sans condition dans leurs casernes et le rétablissement de l’autorité constitutionnelle, dans un délai maximum de quinze jours».
La décision de l’UA semble renforcer les autorités de la transition du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso opposées à l’intervention armée contre la junte nigérienne.
