L’ouverture de cette retraite annuelle 2018 de l’Equipe Pays des Nations unies en Guinée a débutée ce mercredi à l’hôtel Sheraton. Présidée par la ministre de la Coopération et de l’Intégration africaine, la rencontre connaîtra deux jours (15-16 mai 2019).
Il s’agira de tirer des leçons de la première année, de mise en œuvre du Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au développement 2018-2022 dans l’esprit unis dans l’action, en vue de répondre aux attentes du gouvernement dans la réalisation de ses priorités de développement inscrites dans le plan national de développement économique et social (PNDES). Tout ceci en lien avec les objectifs du développement durable (ODD) et les avantages comparatifs du système des Nations unies en Guinée.
Pendant ces 48 heures, les participants à cette rencontre échangeront sur certains points qui constituent des objectifs stratégiques, tels que : faire le bilan de la première année de mise en œuvre du PNUAD 2018-2022 et les leçons apprises de l’opérationnalisation du DaO. Ensuite, identifier les défis majeurs des interventions du système des nations unies (SNU) en 2018 et définir les priorités de la prochaine année. Et, ils feront enfin une analyse du fonctionnement des mécanismes de coordination des interventions en vue de définir les orientations pour leur appropriation.
Co-présidée par Pr Georges Alfred Ki-Zerbo, Coordinateur Résident par intérim du Système des Nations Unies en Guinée, cette rencontre statutaire du système des nations unies, est une retraite de l’ensemble de l’équipe de toutes les agences présentes en Guinée et ces pays voisins.
«C’est une opportunité annuelle de l’équipe du système des nations unies, pour examiner son travail, en appui à l’agenda du développement économique et social du pays hôte qui est la Guinée. C’est donc à travers notre plan cadre qui couvre la période 2018-2022 et qui est décliné en plan biennaux 2018-2019. Donc nous allons examiner ce que nous avons pu faire en 2018 et ce que nous avons planifié et réalisé en 2019, alignés avec les priorités du développement national dans les différents domaines du développement, de la gouvernance, du renforcement de la capitale humaine, environnementale, du développement durable et de tous les services sociaux de base», explique Pr Alfred Ki-Zerbo.
Cette retraite annuelle du système des Nations unies devra être consacrée à l’analyse critique du fonctionnement de l’équipe pays face aux nouvelles réformes et à l’examen des modalités de coordination des interventions.
«Il vous revient aussi d’échanger sur des besoins et les opportunités en matière de mobilisation des ressources et de renforcement des liens de partenariats, afin de tenir le comité de pilotage», a instruit la ministre de la Coopération et de l’intégration africaine, Dr Diéné Kéïta.
Il est attendu de cette retraite, une rencontre qui permettra de tirer les leçons de la première, afin de mettre en œuvre un plan cadre et surtout d’endiguer de nouvelles orientations stratégiques, susceptibles de favoriser la réponse à toutes les préoccupations qui ont été soulevées lors de la revue annuelle conjointe 2018.
«Entre autres, la finalisation des plans opérationnels de travail, l’identification des synergies possibles pour renforcer la coordination de l’intervention du système des Nations Unies au regard des réformes engagées», avance la ministre Diéné Kéïta.