Le Cadre de concertation inclusif tant réclamé par la classe politique a été lancé vendredi 15 avril, à Conakry, par le Colonel Mamadi Doumbouya. Censé instaurer des discussions pour sortir de la transition, ce cadre a cependant été finalement boycotté par certains grands partis politiques.
Le président du MND a pris part à cette rencontre. Pour lui, c’est un choix très judicieux opéré en assistant à ce carde de concertation inclusif.
«Je crois que tous les Guinéens veulent que cette transition aboutisse à l’ordre constitutionnel. Donc le rôle de la classe politique, c’est de s’asseoir autour de la table. Je n’ai pas besoin de rappeler les ordres de dialogue. Mais en réalité dans cette société ont doit pouvoir parler. Et donc il était question du lancement du cadre de concertation que la classe politique elle-même a sollicité. Tout ce que nous savons c’est un cadre qui réunit les différents acteurs sociaux politiques qui ont donc un rôle à jouer dans la transition, à échanger avec les acteurs de la transition. Nous avons demandé ce cadre depuis décembre, après plusieurs concertations. Nous l’avons fait à travers un mémorandum qui a été signé par les 13 coalitions politiques qui existaient à l’époque. Et ce mémorandum demandais au CNRD d’ouvrir un point de dialogue et mettre en place un cadre de concertation afin que la classe politique contribue à la marche de la transition», a expliqué Dr Ousmane Doré.
Poursuivant, ce membre de la COPED a invité les autres acteurs politiques autour de la table pour la bonne réussite de la transition.
«Voilà qu’aujourd’hui pour d’autre raison, ils boudent le cadre. Il faut que la classe politique pour une fois prenne ses responsabilités. Je pense que tout le monde est conscient. Il faut arrêter la politique politicienne, ça ne nous amène nulle part. Nous voulons que la transition guinéenne cette fois-ci, soit différente des autres et que ça soit la dernière transition. Nous sommes prêts à pactiser avec le diable si cela doit se faire. Donc je suis prêt à prendre mon bâton de pèlerin si c’est nécessaire, si les autres acteurs le veulent. Mais en tout état de cause il y a un cadre qui est là et dans lequel nous avons 20 représentants. Ce qui veut dire qu’on peut peser dans les décisions», a-t-il interpellé.