Cette marche devrait partir du rond-point de Bambeto à l’héliport de la Belle-vue, ce lundi 14 décembre 2020. Face au refus des autorités communales de tenir cette manifestation sur l’axe Leprince, ces femmes ont opté pour une nouvelle stratégie.
Toutes vêtues en blanc et munies des banderoles sur lesquelles se trouve les photos de certaines victimes des précédentes manifestations, elles ont tenu un sit-in à lambangni, pour exprimer leurs colères face à ce qu’elles appellent “l’injustice sociale dans la commune de Ratoma.”
«On a transformé la marche en une manifestation dans tous les quartiers de Ratoma. Au même moment que nous aa ici , d’autres sont à Nongo, etc. On a éclaté la a a-qu’ils l’ont interdit mais il faut qu’on manifeste et on le fera tant que les exaltations ne cessent pas dans Ratoma.
Ce qui se passe à Ratoma est inacceptable que les forces de l’ordre rentrent dans les concessions des gens pour violenter les vieux, violer des femmes, tuer d’autres et voler tout ce qu’ils trouvent c’est comme si nous n’étions pas dans un État de droit donc nous on ne peut pas entant que femmes s’asseoirent pacivement et observer celà, on est obliger de réagir en utilisant ce que la constitution nous confère .
Cette manifestation n’est contre personnes. Ce n’est pas politique mais humain et sociale», regrette Hadja Maïmouna Bah, vice-présidente des femmes de l’Ufdg.
Pour l’honorable Binta Diallo, la commune de Ratoma n’est pas un jungle. “C’est pour dire à ce gouvernement qu’on est fatiguée, stop aux violes des femmes devant leurs familles! Aux arrestation arbitraires de nos maris et fils et venir verser nos marmites! Aujourd’hui nous sommes là pas en temps qu’oppsantes mais aussi en temps que mère donatrices de vie, parce-que Ratoma est une partie intégrante de la Guinée. On ne peut pas accepter que cette commune soit militarisée”, a-t-elle fustigé.
Ces femmes projettent aussi une autre marche blanche, dès la semaine prochaine.